On l'appelle déjà le procès du siècle. Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s'est ouvert ce mercredi 8 septembre à Paris. Près de 1.800 parties civiles ont attendu ce moment ces six dernières années. Si toutes les victimes n'ont pas assisté à la première journée d'audience, certaines ont tout de même tenu à être présentes et à faire face aux accusés.
"Ce n'est pas une journée très importante sur le plan judiciaire mais c'est une journée qui, symboliquement, a une valeur forte", explique Arthur Dénouveaux, rescapé du Bataclan et président de l’association Life for Paris, invité sur RTL. "Les gens qui sont dans le box, c'est leur procès mais ce n'est pas pour ça que je viens, je viens pour la justice".
Au cours de cette première journée d'audience, le seul membre encore en vie des commandos, Salah Abdeslam, a lancé une première provocation, "je tiens à témoigner qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager". Rien d'étonnant pour Arthur Dénouveaux, "c'est dans la même lignée que ce qu'il avait pu faire à Bruxelles", assure-t-il. "Il n'y a pas grand chose à attendre de Salah Abdeslam ni même des autres personnes dans le box. Il y a beaucoup plus à attendre de la dignité de la justice", ajoute-t-il.
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