Jean-André Cuot était un collègue de Joël Le Scouarnec, médecin accusé de 350 viols sur des patients à Jonzac. Le premier comparaissait jeudi 9 juillet pour consultation d’images pédopornographiques. Une affaire dans l’affaire, pour laquelle l’anesthésiste a été condamné à un an de prison avec sursis.
Mais ce qui retient l’attention, c'est que l'accusé n’a pas émis le moindre remord. Si le médecin mâche un peu ses mots à la barre, ses explications n’ont rien de celles d’un repenti. Il avait déjà indiqué en garde à vue qu’il regardait ces images comme on regarde une belle voiture ou un tableau. Il assure au juge qu’il ne recherchait que l’esthétisme dans les photos montrant des mineurs se faire violer.
De plus, il explique que certaines étaient des "pop up", des fichiers qui se seraient affichés inopinément sur son écran. "Je ne cherchais pas en dessous de 14 ans", s’est-il défendu. Concernant le lien avec Joël Le Scouarnec, il assure qu’ils ne sont que professionnels. Son avocat a parlé d’un lynchage médiatique, qui lui a valu un licenciement. Pourtant, c'est bien la consultation de 15.000 fichiers pédopornographiques qui a motivé son procès.
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