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Nicolas Bedos reconnu coupable de second degré, pas d'injure raciale

Le CollectifDom avait porté plainte contre l'humoriste pour une chronique dans laquelle il avait notamment parlé d'"autochtones oisifs" et d'"enculé de nègre".

Photo prise le 10 décembre 2010 à Paris du chroniqueur Nicolas Bedos
Crédit : AFP / THOMAS SAMSON
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que l'on ne pouvait pas prendre ces expressions au premier degré et a décidé la relaxe de Nicolas Bedos mardi 10 novembre. Le CollectifDom (Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais) avait déposé plainte contre l'humoriste pour injure raciale car il avait employé les expression "indolence insulaire", "autochtones oisifs" et "enculé de nègre" alors qu'il évoquait ses vacances en Guadeloupe et son pénible retour dans le magazine Marianne en décembre 2012.

Nicolas Bedos y parlait de sa fiancée qui, "la veille, déguisée en nudiste, fredonnait du Jean Ferrat sur une plage d'autochtones oisifs, enfonçait désormais ses ongles sur l'application Bourse.com de son iPhone 5, vitupérant la "'feignasserie' d'un pays sursyndiqué". En employant l'expression "autochtones oisifs", "dans un ton se voulant absurde et décalé", l'auteur "ne fait aucun lien (...) entre la couleur de peau et une supposée paresse, de manière explicite ou implicite", a jugé la 17e chambre du tribunal.

Des stéréotypes pour dénoncer

Nicolas Bedos évoquait également sa rencontre avec son guide chauffeur de taxi, un certain Gilles, "un génie", "merveilleux produit de l'indolence insulaire", qui "manie si bien la langue française qu'il fait frissonner mon clitoris lexical". "Loin d'être un terme de mépris", l'expression "indolence insulaire" "est appliquée à une personne présentée positivement", ont estimé les juges. 

Quant à l'expression "enculé de nègre", qui venait conclure le récit de sa rencontre avec Gilles, ce Guadeloupéen d'une soixantaine d'années, les juges soulignent que le propos "ne peut être pris au premier degré, le stéréotype raciste étant utilisé pour ridiculiser la vie, finalement misérable, du narrateur"Le directeur de Marianne, qui avait publié les textes litigieux, a également été relaxé. 

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