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2 min de lecture
A l'endroit du décès de Nahel des habitants laissent des fleurs, à Nanterre.
Crédit : RTL
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Le policier auteur du tir qui a tué en juin 2023, Nahel, adolescent de 17 ans, sera jugé pour meurtre a annoncé ce mardi 4 mars le parquet de Nanterre. Cette décision n'a pas été au goût de l'avocat du policier, dénonçant sur RTL des "réquisitions lunaires".
"La qualification de 'meurtre' n'a aucun sens, elle suppose une intention d'homicide. C'est-à-dire de relever chez celui qui a tiré la volonté de tuer", a souligné Me Laurent-Franck Liénard. Pour l'avocat du policier, le tir de son client n'avait pas "pour but pas de tuer le conducteur mais de l'empêcher de repartir".
"L'ensemble de la procédure l'a démontré", a-t-il poursuivi, en s'appuyant sur l'expertise de l'IRCGN : "Des techniciens de la gendarmerie ont travaillé sur la vidéo et disent que l'axe de tir a été relevé par la poussée du véhicule. La zone que visait mon client était dans le bas du corps."
Cette réquisition ne peut pas être fait par quelqu'un de sérieux et de responsable
Me Laurent-Franck Liénard, avocat du policier ayant tiré sur Nahel
Me Laurent-Franck Liénard a justifié la décision du parquet de Nanterre comme une réquisition qui "ne peut être que de la politique" : "Je ne vois que cette explication parce que soit les réquisitions ont été écrites par un étudiant en droit, mal informé, soit elles ont été écrites par quelqu'un qui veut que mon client soit jugé par une cour d'assises". "Cela ne peut pas être fait par quelqu'un de sérieux et de responsable", s'est insurgé l'avocat.
Si le procès à venir pourrait être un bon moyen de savoir ce qu'il s'est passé, et ce pour tout le monde, ce dernier n'est pas de cet avis : "Le problème, c'est que cela suppose une comparution devant une juridiction de jugement avec un aléa judiciaire considérable."
Me Laurent-Franck Liénard n'a pas compris "que l'on envoie devant une cour d'assises", tout en rappelant qu'ils se "battront" avec son client même s'il y a "toujours un risque". Avant de pointer du doigt la responsabilité du président de la République qui, "le lendemain des faits ou le jour des faits, a dit que c'était une faute inexcusable, violant tous les principes de la présomption d'innocence."
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