Il a avoué. Après trois mois d'enquête et plus de 24 heures de garde à vue, Jonathann Daval a confirmé aux policiers avoir tué son épouse, retrouvée morte fin octobre dans un bois en Haute-Saône. Il a été mis en examen "pour meurtre sur conjoint", a annoncé mardi 30 décembre la procureure de Besançon, Edwige Roux-Morizot, lors d'une conférence de presse.
Invité de RTL au lendemain de ces révélations, Me Randall Schwerdorffer assure que son client est "soulagé" : "Il est désolé de ne pas avoir parlé plus tôt et il est soulagé d'avoir pu tout dire". S'il était convaincu de l'innocence de son client lors de l'interpellation de ce dernier lundi 29 janvier, des "éléments accablants et objectifs" ont rapidement rebattu les cartes. Un moment déclic pour Jonathann Daval qui s'est alors confié. "C'est toute la différence entre quelqu'un qui s'enfonce dans le déni et quelqu'un qui préfère collaborer, dire les choses et se libérer du poids de sa culpabilité", poursuit l'intercesseur.
Jonathann n'est à l'initiative d'aucune violence dans le couple
Me Randall Schwerdorffer, avocat de Jonathann Daval
S'il ne remet pas en cause la culpabilité de son client, Me Randall Schwerdorffer assure cependant que "Jonathann n'est à l'initiative d'aucune violence dans le couple". "C'est la réalité de la situation (...) Ce n'est pas une invention de ma part. Mais je comprends que cela choque", lance-t-il.
"Est-ce qu'il avait la force, la possibilité psychologique et psychique de dire la vérité ? Est-ce qu'on était face à un garçon qui trichait et qui simulait ?", questionne-t-il alors. Et d'enchaîner : "Je n'en suis pas persuadé mais ça fera l'objet de nombreux débats. Je pense pour ma part qu'on était face à un garçon qui était incapable d'assumer, incapable de dire la réalité et incapable d'affronter ce qu'il s'était passé ce soir là".
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