Modulation des allocations familiales : justice sociale ou coup porté aux familles ?
REPLAY - Juliette Méadel, porte-parole du Parti socialiste et Guillemette Leneveu, directrice générale de l'UNAF (Union Nationale des Associations Familiales) ont commenté la fin de l'universalité des allocations familiales. - Le débat de RTL Midi, du 17 octobre 2014.

Hier, le gouvernement a donné son feu vert à une modulation des allocations familiales selon le revenu, à partir du 1er juillet 2015. Elles seront alors réduites de moitié pour un foyer avec deux enfants, gagnant plus de 6.000 euros par mois. Elles seront par ailleurs divisées par quatre pour une famille gagnant plus de 8.000 euros. Mais cette réforme est-elle une justice sociale ou un coup porté aux familles ?
Selon Juliette Méadel, la politique
familiale n'est pas uniquement composée d'allocations familiales.
Entre autres, elle comprend aussi le crédit d'impôt, la prime à la
naissance et le quotient familial.
Actuellement, ces prestations sociales sont déjà
attribuées sous conditions de ressources. La porte-parole du Parti socialiste estime que certaines d'entre elles ne doivent pas être
modifiées, comme par exemple, les aides à la garde d'enfants.
Certaines prestations sociales doivent être protégées en priorité. Les aides à la garde d'enfants en font partie.
Juliette Méadel, porte-parole du Parti socialiste
Guillemette Leneveu, quant à elle, estime que cette proposition de loi ne devrait pas être adoptée. Un couple qui gagne 6.000 euros n'est pas pour autant aisé, d'autant plus s'il est en charge d'une famille nombreuse. La directrice générale de l'UNAF pense qu'il est important que chaque famille ait les mêmes droits.
Je comprends bien qu'il faut faire payer les plus riches mais une personne qui gagne 3.000 euros ne l'est pas.
Guillemette Leneveu, directrice générale de l'UNAF