La conductrice du car scolaire a-t-elle une responsabilité dans le drame survenu le 14 décembre, sur un passage à niveau, à Millas ? C'est ce que l'enquête devra déterminer. Pour l'heure, il n'y a "pas de lien" entre les médicaments consommés par cette conductrice, mise en examen, et la collision avec un TER, qui a fait six morts, a annoncé mardi le procureur de Marseille.
"Toutes les analyses seront faites dans le cadre de l'instruction", a poursuivi auprès de l'AFP le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, précisant que la conductrice du car prenait ces médicaments "depuis des années".
Samedi, l'avocate de trois des six familles endeuillées par l'accident survenu le 14 décembre, Me Jehanne Collard, avait évoqué "au conditionnel", le fait que la conductrice ait pu être "sous l'emprise d'antidépresseurs, d'anxiolytiques". Les familles qu'elle défend doivent se constituer parties civiles mardi, ce qui leur donnera accès à l'enquête
La conductrice, elle-même blessée dans l'accident et placée sous contrôle judiciaire, soutient que la barrière du passage à niveau était levée quand elle s'est engagée sur les voies de chemin de fer. Mais des "constatations matérielles" et des témoignages contredisent cette version.
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