Trois mois après le drame, le mystère entourant l'accident de Millas est toujours entier. Le car scolaire a-t-il traversé la voie ferré alors que les barrières étaient fermées ? C'est en tout cas la version donnée par plusieurs témoins, contredite par la conductrice, qui affirme elle que ces dernières étaient levées.
Le 14 décembre dernier, la collision entre le car et un TER avait provoqué la mort de 6 collégiens. Ophélia, qui aurait eu 14 ans le mois prochain fait partie des victimes. Pour sa mère, Stéphanie, la conductrice du bus est responsable de l'accident. "J'ai de la colère. Elle est coupable d'avoir tué nos enfants. Ce n'est pas la seule fautive, son médecin qui lui donnait des ordonnances savait très bien quelle conduisait des enfant, la médecine du travail était au courant, son employeur aussi", fustige-t-elle.
Car selon la famille de l'adolescente, il est indiqué dans le dossier que la conductrice prenait des anxiolytiques, et depuis 2009 du Zopiclone, un somnifère aux effets secondaires pourtant connus : somnolence, vertiges, absences, incompatibles avec la conduite d'un véhicule.
Les deux juges en charge de l'affaire ont à nouveau entendu les témoins du drame, qui s'accordent selon Stéphanie sur une même version : "La barrière était bien fermée".
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