Le procès du meurtre du brigadier Éric Masson se poursuit, au lendemain des aveux du principal suspect. Lundi après-midi, Ilias Akoudad a reconnu avoir tué l'agent, ce qu'il niait depuis le début de l'affaire. Il se défend à présent en précisant qu'il ne savait pas qu'il s'agissait d'un policier.
Ce mardi 27 février, c'était au tour du père d'Éric Masson de s'exprimer à la barre. Marc Masson, 66 ans et policier à la retraite a pris la parole, assénant qu'il a "parfois l'impression d'être au palais du mensonge", plutôt qu'au "palais de justice".
"Qu'on m'épargne les faux regrets qui n'ont pour seul but que d'éviter une peine juste", a poursuivi le sexagénaire, pointant du doigt le box où l'accusé principal restait tête baissée. Des aveux tardifs qui n'ont en rien apaisé sa peine. "Ce sont des aveux de circonstance", a estimé son avocat, Maître Philippe Expert. Et d'ajouter que si Ilias Akoudad avait avoué plus rapidement, la peine de la famille du policier aurait été "moins douloureuse".
"C'est le Loto du malheur qui nous a frappés", a encore déploré Marc Masson, luttant pour que sa voix ne vacille pas. Il a également raconté le deuil, l'absence et les questions de ses petites-filles. Une famille brisée, dans une salle d'audience remplie de collègues d'Éric Masson.
Fanny et Émilie, la sœur et la femme de la victime, n'ont pas non plus dissimulé leur émotion. "Notre douleur, on la vivra à perpétuité, et aucune peine ne sera à la hauteur de ce manque", a conclu l'épouse d'Éric Masson.
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