Marseille : comment la ville compte lutter contre les "braquages de Noël" ?

À l'approche de Noël, l'augmentation de l'activité pour les commerçants peut être synonyme de risque plus élevé de braquages. La ville multiplie donc le nombre de policiers sur le terrain.

L'entrée d'un hôtel de police (illustration)

MARSEILLE - Comment la ville compte lutter contre les "braquages de Noël"

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La ville de Marseille instaure un plan contre les "braquages de Noël". Les entrepôts et les magasins sont pleins à craquer, les camions multiplient les rotations et ça attise forcément l'appétit des braqueurs qui ciblent précisément les produits de luxe faciles à écouler sur le marché noir. Les braquages de banques, de bureaux de change, sont presque de l'histoire ancienne.

Les vols à main armée les plus importants visent désormais plutôt des entrepôts, des semi-remorques et des magasins comme l'horlogerie de Sabrina sur le Vieux-Port qui voit d'un bon œil ce plan anti-hold-up après avoir été attaquée il y a 10 ans. "J’ai été menacé par une grosse masse. Il savait où il allait, où il y avait les montres les plus chères, raconte-t-elle. S'il y a ce projet de se sentir un peu protégés, ce sera volontiers". Ce plan comporte 200 policiers déployés chaque jour dans le centre-ville, un dédoublement des patrouilles autour des sites sensibles, surtout en fin de journée.

Pierre-Edouard Colliex, le préfet de police confirme que "la menace est plus importante pendant les périodes de fêtes où les grandes entreprises de livraison livrent les cadeaux, livrent les téléphones portables". "Ce sont les biens les plus faciles à revendre, bijoux, montres, même les habits, les magasins de mode qui sont particulièrement ciblés. Donc, nous adaptons notre mobilisation à ce moment-là pour être en capacité d'y faire face". En 10 ans, le nombre de braquages a été divisé par 4 à Marseille pour atteindre une centaine par an aujourd'hui.

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