C'est l'une des premières mesures prises après l'agression de quatre policiers à Viry-Châtillon, dans l'Essonne. Manuel Valls a annoncé des nouvelles mesures afin de venir en aide aux forces de l'ordre en service dans de zones sensibles. "Concrètement, cela prendra la forme de films anti-caillassage sur les véhicules, voire de blindages dans certains cas. Un travail sur les tenues va être mené rapidement pour veiller à ce qu'elles soient intégralement ignifugées", a déclaré le Premier ministre, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée, en annonçant également une "réflexion" sur l'usage de caméras mobiles en temps réel.
Cet usage possible de "caméras mobiles, non plus seulement a posteriori, mais en temps réel" permettra "de visualiser à distance les circonstances d'une intervention et les moyens à déployer en renfort le cas échéant", a-t-il souligné.
Ces nouvelles mesures, proposées par le ministre de l'Intérieur après la violente agression de Viry-Châtillon samedi 8 octobre aux abords du quartier difficile de la Grande-Borne, "visent spécifiquement à sécuriser les véhicules et les équipements de patrouilles générales intervenant en zones sensibles", a précisé le Premier ministre, en réponse à une question du patron des députés socialistes, Bruno Le Roux.
Mais les annonces ne s'arrêtent pas là. Manuel Valls a également souligné l'"effort supplémentaire" pris en faveur des crédits immobiliers de la police, qui "vont augmenter de 15%" comme c'était déjà prévu dans le budget 2017. Ce coup de pouce budgétaire permettra "de financer aussi la construction ou la rénovation de nouveaux commissariats", a-t-il dit citant notamment les villes de Saint-Denis, Corbeil-Essonnes et le quartier de la Grande-Borne à Grigny.
Ces annonces interviennent alors que quelques centaines de policiers se sont rassemblés en silence mardi 11 octobre devant les commissariats de France en solidarité avec leurs collègues attaqués. Lors de cette grève de "zèle", ils ont notamment réclamé plus de moyens et davantage de fermeté.
Sébastien, l'un des quatre policiers présents a livré un témoignage effroyable au micro de RTL : "J'ai vu qu'on voulait vraiment nous tuer", a-t-il affirmé. Brigadier de police depuis 12 ans, ce dernier n'avait jamais été confronté à une telle situation.
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