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Les refus d'obtempérer augmentent-ils en France ?
Une collision entre plusieurs véhicules après un refus d'obtempérer a eu lieu à Paris ce samedi 22 mars.
L'écusson de la Police nationale
Crédit : AFP
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Trois personnes sont toujours en garde à vue après un refus d'obtempérer qui a viré au carambolage, ce samedi 22 mars, en plein cœur de Paris. Dix policiers ont été légèrement blessés. La police a demandé, plusieurs fois, à une voiture de s'arrêter. Mais le conducteur n'a pas obéi.
Au niveau national, il y a, en moyenne, 25.700 refus d'obtempérer par an, selon le ministère de l'Intérieur. Ce dernier a publié, en 2024, l'une des toutes premières études sur ces délits, devenus un enjeu majeur pour les forces de l'ordre. En revanche, les faits les plus graves sont en hausse.
Près d’un refus d’obtempérer sur cinq concerne un délit "aggravé". Le chauffard, en ne s'arrêtant pas, expose directement d'autres personnes à un risque de mort ou d'infirmité. Cette part de délits aggravés est passée de 16 à 21 % en sept ans. "Je n'ai jamais vu quasiment dans ma carrière quelqu'un aller en prison pour un refus d'obtempérer", a dénoncé Reda Belhaj, du syndicat de police UN1TÉ, au micro de RTL ce samedi 22 mars.
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