On refait le monde avec :
- Élisabeth Lévy, rédactrice en chef du Causeur,
- Christian Menanteau, éditorialiste économique sur RTL,
- Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef au Figaro Magazine,
- Rokhaya Diallo, fondatrice de l'association Les Indivisibles.
Petro Porochenko, Vladimir Poutine, François Hollande et Angela Merkel se retrouvent ce mercredi à Minsk pour un sommet de la dernière chance, visant à mettre fin à un conflit, qui a fait plus de 5.300 morts dans l'Est de l'Ukraine. À l'issue de cette réunion cruciale, un accord de paix devrait être conclu.
Ces dirigeants tenteront effectivement de mettre fin au bain de sang en Ukraine tout en négociant les détails de l'initiative de paix franco-allemande, présentée la semaine dernière à Kiev et à Moscou. Trois points très problématiques seront au centre des discussions : le tracé de la ligne de front dans l'Est de l'Ukraine, la mise en place d'un contrôle à la frontière ukraino-russe et le retrait des armes lourdes.
Le sommet de Minsk peut-il aboutir à un cessez-le-feu, voire à un accord de paix ?
Selon Rokhaya Diallo, les chances de succès sont minces. Elle estime en effet qu'il sera difficile de parvenir à une solution diplomatique avec Moscou, qui a d'ores et déjà adopté la solution militaire.
On va vers une discussion qui va bénéficier à la Russie et où la voix de l'Ukraine ne sera pas audible.
Rokhaya Diallo, fondatrice de l'association Les Indivisibles
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