"IVG.net", un site qui fait polémique. Soupçonné de vouloir détourner les femmes de l'avortement sous l'apparence d'une plateforme d’information objective, les responsables du site ont annoncé avoir déposé plainte auprès du procureur de Versailles pour "diffamation par voie de presse" contre Aurore Bergé, une élue Les Républicains.
En cause de cette plainte : l'appel passé par cette jeune élue Les Républicains de Magny-les-Hameaux (Yvelines) au numéro vert de cette plateforme téléphonique. Aurore Bergé s'était en effet fait passer pour une femme enceinte désirant avorter, afin de démontrer les méthodes du site que cette dernière assimile à de la désinformation.
C'est par le biais d'un post Facebook que la jeune femme a raconté l’expérience de ce coup de fil : "j'ai dû dire dix fois dans la conversation que ma décision était prise (...) Être contre l'IVG est une opinion. Entraver volontairement le droit à l'information des femmes est une atteinte à leurs droits" avait-elle alors dénoncer.
Une action en justice qui intervient au lendemain du vote des députés, ce jeudi 1er décembre, sur la proposition de loi visant à pénaliser les sites de "désinformation" sur l'IVG. Si ce texte est adopté par le Sénat le 7 décembre prochain, les sanctions pourront aller jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.
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