Jihadistes dans un parc à Strasbourg : "un simple cours d'autodéfense"

Lundi à Strasbourg, un groupe de personnes qui manipulaient des armes factices a été contrôlé par la police, l'un d'entre eux nie aujourd'hui qu'ils s'entraînaient au jihad.

La ville de Strasbourg (illustration)

Crédit : PATRICK HERTZOG / AFP

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Des personnes contrôlées lundi à Strasbourg dans un parc pour avoir exhibé des armes factices ont démenti avoir déclaré à la police qu'elles s'entraînaient "au nom du jihad", a dit ce mercredi 15 octobre l'un des membres de ce groupe.

Ces sept hommes participaient "à un simple cours d'autodéfense avec un professeur", comprenant des mises en situation avec des armes factices, a affirmé l'homme de 35 ans, qui entendait rectifier la présentation des faits dans les médias.

Cet entraînement dans un parc d'un quartier périphérique de Strasbourg avait déclenché l'intervention de la police qui avait alors contrôlé leur identité. Un échange vif avait suivi entre le professeur et l'un des policiers.

L'altercation filmée par un portable

L'enseignant a qualifié le policier de "mécréant" mais personne n'a déclaré s'entraîner au jihad "au nom de l'islam", a dit le jeune homme, qui a filmé la scène avec son téléphone. Les images montrent un échange vif, mais sans heurts,

Une source policière avait affirmé qu'il s'agissait de "barbus en djellaba" disant "s'entraîner au combat" au "nom du jihad". La vidéo montre que les membres du groupe portent des survêtements et des pantalons amples, ainsi qu'une barbe pour certains.

Ce n'était pas dans un but de partir en Syrie. On est loin de tout ça.

L'un des participants

Selon le récit du participant le professeur avait distribué à ses six élèves "des jouets", parmi lesquels "des pistolets en plastique noir" et des "bâtons souples recouverts d'aluminium" pour imiter des couteaux. Les participants devaient mimer par groupes de deux une agression armée, a-t-il raconté. "Ce n'était pas dans un but de partir en Syrie. On est loin de tout ça", a-t-il ajouté.

"C'était notre premier cours, on se connaissait à peine. On a fait un peu d'étirement, un tour de course, des postures de placement de corps et de l'entraînement pied-poing pour apprendre à avoir une garde", a-t-il poursuivi, regrettant qu'ils aient été pris "pour des délinquants".

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