La France a commémoré ce mardi la signature de l'armistice du 11 novembre, qui a mis fin aux combats de la Première Guerre Mondiale. Cette année, les cérémonies ont été clôturées avec l'inauguration par François Hollande de l'"Anneau de la Mémoire" à Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais). Cet immense mémorial réunit les noms de 580.000 soldats tombés dans la région, lors de la Grande Guerre 14-18.
Pour Jean-Pierre Guéno, le devoir de transmission de l'histoire véhiculé par ce mémorial arrive un peu tard. L'écrivain pense que les commémorations de cette terrible tragédie ont été vitrifiées durant des décennies, alors qu'"il a fallu près d'un siècle pour rendre à un peuple son histoire avec cet "Anneau de la Mémoire"".
Par ailleurs, l'auteur du livre Dans la peau du Soldat inconnu estime qu'avant la commémoration de cet après-midi, le pays s'était contenté de célébrer les grandes victoires et les "têtes d'affiche" de cette guerre. Or, les vrais acteurs de l'histoire de la Première Guerre mondiale, selon lui, sont les soldats morts dans l'anonymat.
Ce sont les "obscurs" et "les sans-grades" qui ont fait l'histoire et non les personnalités mentionnées dans nos livres d'histoire
Jean-Pierre Guéno, auteur du livre "Dans la peau du Soldat inconnu"
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