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INFO RTL - Rédoine Faïd : un manuel d’évasion rédigé par le braqueur saisi par la police
Selon des sources proches du dossier à RTL, Rédoine Faïd est soupçonné d'avoir rédigé un manuel destiné à des complices extérieurs pour pouvoir s'évader de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) lorsqu'il y était incarcéré en 2023. Le braqueur multirécidiviste a été placé en garde à vue le mardi 7 janvier 2025 pour s'expliquer notamment sur ce carnet.
Rédoine Faïd est jugé à Paris au sujet de son évasion.
Crédit : Benoit PEYRUCQ / AFP
Les enquêteurs ont saisi des notes qu'ils soupçonnent rédigées, selon les informations de RTL, de la main de Rédoine Faïd. Une sorte de fascicule, qui ressemble à un manuel d'évasion, sur lequel sont dessinés notamment des schémas et des croquis de la prison de Fleury-Merogis (Essonne) où le braqueur multirécidiviste était incarcéré en 2023 dans l'attente de son procès pour une évasion, belle et bien réussie celle là, depuis le centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne) en 2018.
Dans ces feuillets, tous les détails sont précisés : il faut un complice extérieur à la prison qui puisse fournir deux fusils d'assaut et des explosifs qui doivent permettre d'accéder aux coursives puis jusqu'au toit de la prison où le détenu doit être récupéré par des complices en hélicoptère.
Placé en garde à vue ce mardi 7 janvier 2025, comme l'a révélé RTL, Rédoïne Faïd doit répondre d'un autre projet d'évasion, moins abouti celui là, et qui remonte à 2021. Le braqueur est soupçonné d'avoir proposé à des codétenus de se faire la belle avec lui. Il était interrogé depuis sa prison actuelle de Vendin-Le-Vieil (Pas-de-Calais) par les policiers de la BRB, la Brigade de Répression du Banditisme de Versailles (Yvelines) dans le cadre d'une information judiciaire ouverte le 9 septembre 2021 par le parquet de Paris et de la JUNALCO sur l’infraction d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d'une évasion.
À l'issue de la garde à vue, et dans l'attente de la décision des magistrats quant à une éventuelle mise en examen, son avocate Maître Salomé Cohen n'a pas souhaité s'exprimer sur le fond mais elle s'interroge sur ces accusations portées au moment où le braqueur placé à l'isolement réclame un allègement de ses conditions de détention.
