Cette scène glauque s'est déroulée dans le commissariat de la petite ville de Churhat jeudi 11 février. Vers 6 heures du matin, une femme de 32 ans y entre avec ses trois enfants et indique vouloir déposer plainte pour viol. En guise de preuve, celle-ci présente alors les organes génitaux de son agresseur qu'elle avait coupé avec une faucille quelques minutes auparavant.
La police s'est alors rendue au domicile de cette femme pour porter secours à l'agresseur présumé et pour démarrer son enquête, mais en arrivant sur place, l'homme s'était suicidé. Il a été découvert pendu à un arbre à proximité de la maison. Le violeur était le beau-frère de la femme et vivait avec elle. Il profitait depuis quelques jours de l'absence du mari en déplacement professionnel pour abuser de sa victime et l'avait déjà fait à plusieurs reprises.
Ce matin-là, elle a indiqué à la police avoir "fait semblant d'être consentante pour couper ses parties intimes à l'aide d'une faucille". Le Times of India rapporte que cette femme a expliqué aux forces de l'ordre que c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour stopper son agresseur et qu'elle ne regrettait pas son geste. Elle a été arrêtée et mise en examen pour tentative de meurtre. Les autorités estiment que ce cas inédit mérite une enquête approfondie.
Cette histoire sordide s'inscrit dans la longue liste d'affaires de viols qui ont fait la une des rubriques faits divers dans le pays ces derniers mois. En octobre 2015, une fillette de 2 ans avait été agressée par deux hommes, une religieuse de 71 ans avait été violée en mars et une touriste japonaise avait été séquestrée et abusée fin 2014. Les agressions sexuelles sont un véritable fléau en Inde, 132 000 cas avaient notamment été enregistrés en 2014.
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