Tous les acteurs concernés par le projet de barrage de Sivens ont été convoqués cet après-midi au ministère de l'Écologie. Cette réunion a pour but de trouver une issue à la crise tarnaise qui a été accentuée par la mort de Rémi Fraisse il y a neuf jours.
Ségolène Royal a pourtant déjà annoncé que la réalisation d'un tel ouvrage ne serait plus possible aujourd'hui. Selon la ministre de l'Écologie, il y a eu une erreur d'appréciation. Pour autant, faut-il réviser, voire abandonner ce projet ?
Selon Laurent Pinatel, il faut commencer par déterminer les différents usages du barrage et adapter ce dernier selon le contexte local. Étant principalement destiné à l'irrigation agricole, ce projet doit d'abord servir les intérêts des paysans du Tarn.
Par conséquent, le porte-parole de la Confédération paysanne estime qu'une fois au ministère de l'Écologie, les débatteurs se doivent de prendre en compte le modèle agricole initialement annoncé.
Il faut avoir en ligne d'horizon le modèle de développement agricole.
Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération paysanne
Quant à Pascale Puybasset, elle estime que dans une
telle problématique, il faut à la fois prendre en compte les
aspects environnementaux, sociaux et économiques. Elle précise que
le barrage de Sivens est situé sur un terrain agricole et rural,
sous contrainte hydrique.
Il faut considérer le fait que nous nous retrouvons face à de petites exploitations de type polyculture élevage.
Pascale Puybasset, élue de la mairie de Lisle-sur-Tarn et membre de l'association Vie Eau Tescou
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