On refait le monde avec :
- Élisabeth Lévy, rédactrice en chef de Causeur,
- Annie Lemoine, journaliste et romancière,
- Ivan Rioufol, éditorialiste au Figaro,
- Claude Cabanes, éditorialiste à L'Humanité.
Le procureur a requis ce mercredi 30.000 euros d'amende contre Dieudonné, jugé pour "apologie du terrorisme" après avoir posté un message sur Facebook où le polémiste affirmait : "Je me sens Charlie Coulibaly".
À la barre, l'humoriste controversé a dit condamner "sans aucune retenue et sans aucune ambiguïté les attentats" et a expliqué s'être senti "exclu" de la marche du 11 janvier, avoir le sentiment d'être traité comme un "terroriste", un "paria", un "pestiféré". Selon lui, le message qui lui vaut ce procès est "une parole de paix".
Faut-il faire taire Dieudonné? Comment ?
Selon Annie Lemoine, pour que Dieudonné renonce à son combat idéologique, il faut le placer dans une situation financière précaire et lui couper toute source de financement.
La technique de viser Dieudonné au portefeuille est la bonne.
Annie Lemoine, journaliste et romancière
Claudes Cabanes estime, quant à lui, qu'interdire les spectacles du polémiste est le meilleur moyen d'envoyer un message à son jeune public. Ce dernier, qui est sous-politisé, empreint d'une totale confusion mentale politique et historique, continue en effet de remplir les salles de France où il se produit et lui apporte un soutien sans faille.
C'est le haut parleur d'une fraction de la jeunesse française.
Claude Cabanes, éditorialiste à L'Humanité