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Fausse alerte à Paris : "On savait que ça allait marcher", se vante l'un des auteurs du canular

DOCUMENT RTL - La rédaction a pu joindre les deux adolescents qui revendiquent sur les réseaux sociaux l'appel qui a mobilisé la police antiterroriste samedi 17 septembre en plein Paris.

Les policiers déployés à Paris pour une fausse alerte terroriste, le 17 septembre 2016
Les policiers déployés à Paris pour une fausse alerte terroriste, le 17 septembre 2016
Deux adolescents affirment être à l'origine de la fausse alerte attentat
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Nicolas Burnens & La rédaction numérique de RTL
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C'est donc un jeu stupide qui a mobilisé les forces de l'ordre ce week-end au cœur de Paris. RTL a pu contacter les deux jeunes de 16 et 17 ans qui affirment sur les réseaux sociaux être à l'origine de la fausse alerte attentat, déclenchée samedi 17 septembre. Une heure de panique autour d'une église du quartier des Halles en pleines Journées du patrimoine. Les adolescents ont même fourni une preuve de leur implication : un enregistrement d'une vingtaine de minutes.
 
On y entend l'un deux, se présenter comme étant le "père Mathis", aux policiers. Il explique avoir vu une dizaine d'hommes habillés de noir et armés rentrer dans l'église, avant de prendre une vingtaine de personnes en otage. Ce jeune homme de 17 ans affirme être à l'origine du coup de téléphone à la police. "On savait que l'église ça allait marcher. On a fait ça pour montrer que juste avec un coup de fil, on peut faire basculer une ville entière, envoyer une centaine d'hommes en hélicoptère. N'importe qui est capable de le faire", raconte-t-il au micro de RTL.

"Comme une pièce de théâtre"

Selon lui, ce canular n'a aucune motivation politique ou religieuse et a été réalisé grâce à un simple logiciel, téléchargé sur Internet. "On se rend compte de ce qui a eu lieu. On assume. C'est comme une pièce de théâtre. On est presque les seuls en France à faire ça. On n'a aucune peur de faire ça", ajoute-t-il.
 
Si l'enquête confirme ce comportement jugé "totalement irresponsable" par la ministère de l'Intérieur, les deux adolescents risquent deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

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