Euro 2016 : la menace terroriste "existe" assure François Hollande

La menace contre la sécurité de l'Euro de football "existe", François Hollande ne le nie pas, et elle "vaut pour un temps qui sera long". Mais le président de la République estime qu'il "ne faut jamais se laisser impressionner" et espère que la fête sera réussie. Encore faut-il pour cela que les grévistes de la SNCF et d'Air France cessent leurs mouvement, comme il l'a souhaité.

Peu avant de rejoindre les Bleus à Clairefontaine, à cinq jours du match d'ouverture contre la Roumanie, le président était sur France Inter pour assurer que tout avait été mis en oeuvre pour que l'Euro se déroule dans de bonnes conditions. Ainsi, il a précisé que 90.000 personnes avaient été mobilisées pour faire face à la menace terroriste et il a assuré plus tard aux joueurs avoir "mobilisé les forces pour que la sécurité soit garantie et que ce bel événement ait lieu".

"Personne ne comprendrait" la grève pendant l'Euro

Dans cette optique, il a aussi fait un appel du pied aux grévistes de la SNCF et d'Air France, expliquant que "personne ne comprendrait que les trains ou les avions (...) puissent empêcher le bon déroulement (...) du déplacement des spectateurs". Après Alain Vidalies et Manuel Valls, le chef de l'État est donc lui aussi intervenu pour réclamer la fin de la grève. Cette fois ce n'est pas par rapport aux inondations, mais par rapport à l'Euro. "Je souhaite que (le conflit social) soit réglé", a-t-il insisté.