On refait le monde avec :
- Valérie Lecasble, conseillère en communication,
- Yvan Rioufol, éditorialiste au Figaro,
- Philippe Bilger, magistrat honoraire et coach pour la parole et conseil judiciaire.
Najat Vallaud-Belkacem envisage d'instaurer dans les établissements scolaires le système d' "évaluation bienveillante", consistant à noter les élèves avec des couleurs pour stimuler leur envie de progresser. Dans le cadre de ce projet, elle a entamé ce vendredi la visite de plusieurs écoles et collèges, adeptes de ce nouveau système d'évaluation.
Lancé par son éphémère prédécesseur, Benoît Hamon, ce dossier a été repris tel quel par la nouvelle ministre de l’Éducation. En reprenant le flambeau, Najat Vallaud-Belkacem ouvre un débat sur la véritable efficacité de cette pratique pédagogique.
Est-ce une bonne idée d'instaurer le système d'"évaluation bienveillante" ?
Valérie Lecasble estime que l'évaluation bienveillante est un frein au progrès scolaire. Elle enlèverait en effet tout sens de l'effort aux élèves, en leur donnant une fausse appréciation des choses.
L'apprentissage doit se faire dans un cadre où les élèves se sentent le besoin d'atteindre un objectif. À l'inverse, cette pratique les maintient dans une facilité médiocre.
Valérie Lecasble, conseillère en communication
Yvan Rioufol adhère aux propos de la conseillère en communication. Cette pratique pédagogique est selon lui inefficace et pourrait causer de plus grandes difficultés d'apprentissage aux élèves.
Je ne comprends pas cet entêtement à vouloir avaliser un système à l'origine d'illettrisme.
Yvan Rioufol, éditorialiste au Figaro