Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon lance aujourd'hui une "conférence nationale sur l'évaluation des élèves", espérant parvenir d'ici à décembre à un "consensus" sur une notation plus bienveillante.
"Aujourd'hui, notre système d'évaluation souligne les lacunes et les échecs des élèves, ce qui peut être très décourageant pour certains", déclare M. Hamon dans un entretien à paraître mardi dans Le Parisien/Aujourd'hui. L'enquête Pisa de l'OCDE montre que "les jeunes Français sont ceux qui redoutent le plus l'erreur" et qui s'abstiennent le plus de répondre "par peur de faire une faute", souligne-t-il.
Pour le ministre, "l'évaluation doit permettre aux enseignants et aux enfants de mesurer les progrès accomplis et ceux qui restent à accomplir. Il faut qu'elle soit plus exigeante, qu'elle en dise plus; qu'elle soit bienveillante et qu'elle stimule au lieu de décourager".
En dictée par exemple, un élève qui progresse en syntaxe mais continue à faire trop de fautes en grammaire peut être toujours noté zéro. "Comment peut-il savoir qu'il a progressé ?", demande-t-il.
"La note doit être utilisée à bon escient. Elle est utile, mais quand elle paralyse, on doit lui substituer d'autres formes d'évaluation", prône-t-il. "On doit pouvoir apprendre et évaluer différemment comme avec les travaux personnels encadrés (TPE) par exemple, qui permettent de juger l'aptitude de l'élève à travailler de manière collective".
Invités du débat de RTL Midi à 13h10 : Jean-Paul Brighelli, essayiste, professeur de lettres au
lycée Thiers à Marseille, auteur notamment de "La fabrique du crétin : la
mort programmée de l'école" - (2005), Caroline Saliou, Présidente Nationale de l'Apel.
Le Conseil d'Etat doit trancher sur un dossier emblématique du débat sur la fin de vie, le cas de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif, dont la famille se déchire, les uns réclamant la poursuite du traitement qui le maintient en vie, les autres exigeant son arrêt.
Le Conseil d'Etat, réuni dans sa plus haute formation de jugement, l'assemblée du contentieux (composée de 17 juges), rend son jugement à 16H00. Il peut suivre ou non l'avis du rapporteur public, qui s'est prononcé vendredi contre la poursuite du traitement qui alimente et hydrate artificiellement Vincent Lambert depuis 6 ans.
Cette décision très attendue survient au moment où deux procès relancent la question de la fin de vie: celui du Dr Nicolas Bonnemaison, poursuivi pour l'empoisonnement de sept patients en fin de vie, doit s'achever en fin de semaine devant la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, tandis que débute mercredi devant les assises de l'Hérault celui d'une ex-professeur de français, accusée d'avoir tenté d'abréger la vie de sa mère atteinte d'Alzheimer.
Face à une loi de 2005 sur la fin de vie "mal connue, mal comprise et mal appliquée", le gouvernement vient de charger le député UMP Jean Leonetti, à l'origine de cette loi qui porte son nom, et le député PS Alain Claeys, de proposer d'ici à la fin de l'année des aménagements.
Faut-il une nouvelle loi sur la fin de vie ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
Alors que la lutte contre les déchets est une priorité du projet de loi de transition énergétique, l'UFC-Que Choisir publie ce matin sur la base d'une enquête menée par près de 750 bénévoles, une analyse de l'ampleur des prospectus publicitaires non adressés reçus dans les boites aux lettres françaises et son coût environnemental et économique pour les consommateurs.
Les bénévoles ont pesé le contenu de leur boite aux lettres pendant tout le mois d'avril et certains ont retrouvé jusqu'à ... 9 kilos de prospectus dans une seule boite en un mois.
Chaque année, 850 000 tonnes de courriers non adressés parviennent dans les boîtes aux lettres des français (prospectus, publicités, ou journaux gratuits.)
Le ministre du Travail, François Rebsamen, "espère" que le plan pour l'emploi des seniors, dont il a détaillé lundi les grandes lignes, permettra une "stabilisation" du chômage des plus de 50 ans "d'ici 6 mois".
Il a proposé d'étendre la prime du contrat de génération à l'embauche d'un senior et de la doubler pour la porter à 4.000 euros annuel pour ce public.
Toutes les études montrent que les femmes seniors sont particulièrement pénalisées.
Selon les dernières données du ministère du Travail, en 2011, le taux d'activité des personnes âgées de 55 à 64 ans était de 47,2% pour les hommes, et de 41,8% pour les femmes. Et à partir de cette tranche d'âge, 34% des femmes travaillent à temps partiel, contre seulement 11% des hommes.
Nous attendons vos commentaires et vos avis. A vous de jouer !
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