L'affaire de l'accident intervenu après un essai thérapeutique à Rennes se poursuit alors que le patient en état de mort cérébrale, suite à sa participation à un essai clinique pour un nouveau médicament, est décédé dimanche 17 janvier. Les règles mises en place par le laboratoire ont-elles été assez scrupuleuses ? Le Figaro publie ce vendredi 22 janvier le protocole de 96 pages qui a encadré l'essai du médicament. Le quotidien l'a fait lire à des experts qui s'interrogent sur certains points.
Les tests sur les personnes volontaires ont-ils été réalisés trop vite ? Les délais entre deux prises étant jugés assez courts par les trois experts interrogés par le journal. "Mais étant donné qu'on ne sait rien sur la pharmacocinétique du produit, le délai de 24 heures est un sérieux pari", explique l'un d'eux.
François Peaucelle, directeur général du Laboratoire Biotrial à Rennes, se défend au micro de RTL. "Tout ce que je peux dire aujourd'hui c'est qu'on est sereins par rapport au travail qui a été fait, déclare-t-il. Ce que l'on recherche aujourd'hui c'est une vérité scientifique."
On pense aux proches de la victime
François Peaucelle, Laboratoire Biotrial
En attendant celle-ci, François Peaucelle réclame que l'on "laisse les enquêteurs faire leur travail". "On est toujours traumatisés, affirme-t-il. Et on essaye de se remettre de ce traumatisme. On pense aussi aux proches de la victime, et on se réjouit aussi de savoir que les autre sujets vont mieux."
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