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Des militaires à l'entrée de la gare de l'Est après l'agression d'un soldat Sentinelle, le 15 juillet 2024.
Crédit : JULIEN DE ROSA / AFP
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Un soldat de l'opération Sentinelle a été poignardé gare de l'Est à Paris, lundi 15 juillet dans la soirée. L'assaillant est un homme de 40 ans, né au Congo (RDC), de nationalité française et connu pour des troubles psychiatriques. En 2018, il avait déjà été impliqué dans le meurtre d'un jeune martiniquais de 22 ans, Andy Brigitte, poignardé lui aussi à Paris. L'agression avait eu lieu en plein cœur de la capitale, à la station RER Châtelet-Les Halles.
Le suspect n'avait pas été jugé pour ces faits. En 2020, il avait été déclaré irresponsable pénalement. La justice a retenu une abolition de son discernement au moment de l'agression. Il avait d'ailleurs été hospitalisé d'office en psychiatrie.
Pourtant, lundi soir, peu avant 22 heures, les faits se sont répétés. L'assaillant a tenté de poignarder un militaire gare de l'Est. Selon des témoins, il a crié "Dieu est grand" en français et s'est revendiqué chrétien. Les premiers éléments relèvent d'autres propos confus : l'assaillant justifie son geste en expliquant que les militaires tuent des gens dans son pays d'origine, la République démocratique du Congo.
Quelqu'un comme ça, on ne le remet pas dans la nature. Sincèrement je ne comprends pas.
Linda Brigitte, mère d'Andy tué en 2018.
Comment un homme qui souffre de troubles psychiatriques graves, a-t-il pu se retrouver totalement en liberté ? C'est la question que tout le monde se pose au lendemain des faits. À commencer par Linda Brigitte, la mère d'Andy tué en 2018 par cet homme. Contactée par RTL, elle n'en revient pas. "J'ai la haine contre ce monsieur. Ça fait six ans qu'il a tué mon fils, ça fait six ans que j'essaie de faire mon deuil et aujourd'hui, je repars à zéro", explique-t-elle. "Ce n'est pas normal que ça se reproduise." Elle confie avoir eu "les larmes aux yeux" en apprenant la nouvelle : "Ça a été un choc pour moi".
"Pourquoi cette personne est en liberté aujourd'hui ? Quelqu'un comme ça, on ne le remet pas dans la nature. Sincèrement, je ne comprends pas. Son avocat avait parlé de contention chimique, d'internement en hôpital psychiatrique... Ce monsieur, sa place est en hôpital psychiatrique, il a besoin de soins. Je n'en disconviens pas, ce monsieur doit être enfermé", assure Linda Brigitte.
C'est maintenant à l'enquête de faire la lumière sur son parcours depuis 2020.
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