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DOCUMENT RTL - Procès de l'attentat de Nice : "Je ne baisserai pas les yeux", insiste la fille d'une des victimes

Quatre ans après l'attaque terroriste, le procès s'ouvre ce lundi. La fille de Vincent Loquès, le sacristain abattu, se confie sur RTL.

Dispositif de sécurité important autour de l'église Notre-Dame de Nice, où s'est déroulée une attaque au couteau meurtrière le 29 octobre 2020.

Crédit : Valery HACHE / AFP

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Le procès de l'attentat de la basilique de Nice s'ouvre à Paris ce lundi 10 février. Un Tunisien de 25 ans est jugé pour attentat terroriste. L'attaque avait fait trois morts en octobre 2020, dont le sacristain Vincent Loquès, égorgé. La fille aînée de la victime s'est exprimée pour la première fois. Sur RTL, elle confie vouloir faire face à celui qui a tué son père.

"Je veux me tenir devant lui et je veux le voir, oui. Je serai là, debout, face à lui. Ça, c'est une certitude. Je ne baisserai pas les yeux", assure la jeune femme, qui préfère ne pas donner son nom. Elle consent toutefois à partager toutes ces questions qui la hantent depuis plus de quatre ans. "Pourquoi ces personnes-là ? Cet endroit-là ? Pourquoi s'en est-il pris à mon père ? Qu'est-ce qui a conduit à un tel acte de barbarie, à une telle violence, un tel acharnement ?"

Rien ne dit que cette maman d'un petit garçon obtienne des réponses, l'accusé assure depuis le début de l'instruction ne pas se souvenir de l'attentat. "Cette amnésie qui est feinte, c'est une certitude, ce n'est plus à prouver. Il y a les rapports médicaux, il y a les incohérences dans ses propres discours. Ce serait un manque de respect important et je crains que ce soit le discours maintenu tout à l'heure", souligne-t-elle. La défense compte poser la question de la santé mentale de l'accusé dès l'ouverture de l'audience.

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