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Disparus du Fort de Tamié : la sœur de Jean-Christophe Morin espère "qu'on retrouve un ossement"
Plus de dix ans après les disparitions de Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamadou, le pôle cold case de Nanterre organise une battue pour tenter de trouver de nouvelles pistes.
Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamadou, disparus au fort de Tamié
Crédit : DR
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Une battue est organisée ce mardi 29 octobre pour percer le mystère des disparus du Fort de Tamié. Ces deux hommes se sont volatilisés à un an d'intervalle en Savoie. Jean-Christophe Morin en 2011, Ahmed Hamadou en 2012. Tous les deux participaient à un festival électro. Le pôle cold case de Nanterre supervise les recherches qui vont se poursuivre mercredi. Le nom de Nordahl Lelandais a déjà été cité dans ce dossier.
Au micro de RTL, la sœur de Jean-Christophe Morin prend la parole. Avec cette battue, elle espère un début de réponse. "L'objectif, c'est de retrouver une trace de Jean-Christophe. Ce que j'espère, en vrai de vrai, au fond de moi, c'est qu'on retrouve un ossement. C'est qu'on retrouve une trace concrète de lui et que mon cerveau arrête de le chercher partout. C'est vrai que c'est un espoir morbide. C'est un espoir de retrouver mon frère mort", confie-t-elle.
"On va me dire 13 ans après, il faut que tu acceptes, que tu tournes la page, mais c'est impossible. C'est impossible, on n'a pas de réponse, on ne sait pas où il est. Et je crois que tant que je ne l'aurai pas retrouvé, je veux savoir. Pour nous, il a disparu hier. Chaque fête, chaque moment, il manque et on a besoin d'avoir des réponses".
Concernant la piste Nordahl Lelandais, la sœur de Jean-Christophe Morin garde un doute. "Il y a un point d'interrogation. C'est une piste à explorer par la juge d'instruction", estime-t-elle.
