Disparition de Lina : plus de quatre mois après les faits, où en est l'enquête ?

La mère de Lina, disparue en septembre dernier dans le Bas-Rhin, faisait un point presse, vendredi 2 février, en compagnie de son avocat. Elle demande à avoir accès au dossier complet.

Lina est portée disparue depuis le 23 septembre 2023.

Crédit : Gendarmerie nationale

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Pour la première fois depuis la disparition de sa fille en septembre 2023, la maman de Lina, Fanny Groll, a pris la parole vendredi 2 février lors d'une conférence de presse. Quatre mois d'une attente insoutenable et une envie : en savoir davantage sur l'enquête en cours.

"Je sais que les enquêteurs sont investis depuis le début. J'ai toujours eu contact avec eux. J'ai passé énormément de temps à la gendarmerie. Ils travaillent énormément", explique-t-elle. "Mais tant qu'on n'a pas d'accès au dossier d'instruction, je ne peux pas en savoir plus."

À ce stade de l'enquête, le secret est bien gardé par les deux juges d'instruction. Les magistrates n'ont donné accès à la maman de Lina qu'à une partie des investigations, à savoir l'enquête préliminaire.

Appel à témoins lancé par l'avocat de la maman

Pour l'heure, toutes les pistes restent ouvertes et sont explorées minutieusement par les 15 gendarmes qui se consacrent H24 à la disparition de l'adolescente sur la route entre son domicile et la gare de Saint-Blaise-la-Roche, où elle devait prendre un train pour rejoindre son petit ami.

Récemment, les enquêteurs ont contacté par mail tous les parents qui ont une fille scolarisée dans le collège fréquenté par Lina. Ils veulent savoir si elles ont pu discuter ou rencontrer un jeune homme d'une vingtaine d'années dans une aire de jeux en septembre dernier (mois de la disparition de Lina). Les enquêteurs expliquent que cet homme est arrivé et reparti à bord d'une Clio grise.

L'avocat de la maman, Me Matthieu Airoldi, a lancé de son côté son propre appel à témoins. "Même quatre mois après les faits, si des personnes ont des informations sensées, qui reposent sur des éléments concrets, qu'elles n'hésitent pas à se mettre en rapport avec les services de gendarmerie."

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