Disparition de Karine Esquivillon : Michel Pialle décrit par ses voisins et proches

La garde à vue de Michel Pialle se poursuit à la caserne de gendarmerie de la Roche-sur-Yon. Deux mois après la disparition de Karine Esquivillon, le quinquagénaire a toujours affirmé que son épouse avait quitté subitement le domicile conjugal. Une enquête a été pour enlèvement, séquestration et meurtre.

Le 22 mai dernier, rencontré par RTL, Michel Pialle clamait son innocence, et affirmait n'avoir rien à se reprocher : "Je suis une des rares personnes à être content d'avoir la police chez lui. Je me disais 'qu'ils se mettent à fond sur moi, comme ça ils vont pouvoir aller à fond sur toutes les autres pistes."

Couple originaire de région parisienne, Karine et Michel habitent Maché depuis plus de quinze ans maintenant, mais ils sont quasiment inconnus dans la commune : "Les gendarmes, quand ils m'ont présenté la photo, je ne connaissais pas du tout cette dame"; "C'est une famille qui n'a jamais fait parler d'elle. Elle n'était pas insérée dans le tissu associatif de la commune. Ce ne sont pas des gens que l'on voit du tout."

Ils ont trois enfants, vivent presque à huis clos, reclus dans cette grande bâtisse à Maché. Tous les deux ne travaillaient pas. Karine touche une aide comme aidante pour leur fils de quatorze ans handicapé. Michel, ancien brocanteur, ne travaillait pas non plus. Le couple vit sous le même toit, mais est séparé depuis quatre ans. Michel confiait qu'il s'entendait très bien avec sa femme. Quand RTL l'a rencontré, il espérait un jour que Karine revienne. Il est aujourd'hui le principal suspect.

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