Dépenses militaires rabotées : la Défense a-t-elle raison sur l'ensemble de restructurations pour l'année 2015 ?
REPLAY INTÉGRAL – Au programme : Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé un ensemble de restructurations pour l'année 2015. Facebook et Apple encouragent la congélation d'ovules de leurs employées. Emmanuel Macron a présenté son projet de loi "pour l'activité et l'égalité des chances économiques", pour soigner les "trois maladies" de la France. - On refait le monde, du 15 octobre 2014.

On refait le monde avec :
- Valérie Lecasble, conseillère en communication,
- Denis Tillinac, écrivain,
- Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef du Figaro,
- Alain Duhamel, éditorialiste économique à RTL.
Loi de programmation militaire : les dépenses militaires sont rabotées
Dans le cadre de la Loi de programmation militaire, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé un ensemble de restructurations pour l'année 2015. Cette réorganisation devrait permettre de réaliser d'importantes économies budgétaires.
Pour 2015, ce sont 7.500 postes qui doivent au total être supprimés dans les armées. La dissolution d'un régiment d'artillerie, le désarmement des cinq bâtiments de la marine, la fermeture d'une base navale et la transformation de l'hôpital du Val-de-Grâce en pole de recherche, sont parmi les mesures annoncées.
Faut-il s'inquiéter de ces suppressions de postes ?
Conscient de cette mesure prise par le ministère de la Défense, Denis Tillinac estime toutefois que la baisse du budget militaire à 4% lui paraît excessive. Selon l'écrivain, l'armée française, qui a un "rôle fondamental dans la recherche", ne doit pas "perdre sa capacité d'intervention" au sol.
Valérie Lecasble, quant à elle, pointe du doigt le coût des frappes aériennes en Irak. Elle juge que ce type d'intervention "moderne" est à l'origine de cette réorganisation au sein de l'armée.
Par ailleurs, la conseillère en communication est favorable à l'idée de transférer les activités médicales de l'hôpital du Val-de-Grâce à Paris vers l'hôpital militaire de Percy à Clamart.
En revanche, Alain Duhamel regrette la diminution du crédit militaire car "avec des interventions aériennes et maritimes, l'armée ne peut que stopper les offensives mais ne peut pas gagner du terrain".
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