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Dix ans après la mort de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois, la justice rend sa décision

En 2005, Zyed et Bouna sont morts après avoir été poursuivis par la police à Clichy-sous-Bois. Dix ans après, la justice doit déterminer si les deux policiers sont coupables de non-assistance à personne en danger.

Zyed et Bouna sont morts en 2005 après une course poursuite avec les forces de l'ordre.
Zyed et Bouna sont morts en 2005 après une course poursuite avec les forces de l'ordre.
Crédit : OLIVIER LABAN-MATTEI / AFP
Cécile De Sèze & AFP

C'est une décision de justice très attendue en France, et particulièrement à Clichy-sous-Bois. Lieu du drame aux intenses répercussions en 2005. Deux adolescents, poursuivis par la police, meurent électrocutés dans un site EDF. Dix ans après les faits qui avaient entraîné trois semaines d'émeutes en banlieue parisienne, la justice va décider, ce lundi, si les deux policiers, Sébastien Gaillemin et Stéphanie Klein, poursuivis dans cette affaire pour non-assistance à personne en danger sont coupables ou non

Après une semaine d'audience du 16 au 20 mars, qui s'est déroulée dans un climat serein, le tribunal va trancher. Cette décision pourrait s'avérer définitive si le tribunal prononce la relaxe, requise par le parquet et réclamée par la défense : aucun appel ne sera possible. 

Jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende encourus

Les policiers, après une enquête interne, n'ont jamais été sanctionnés et ont même reçu lors de l'audience le soutien de l'agent judiciaire de l'État, qui assumera en cas de condamnation les éventuels dommages et intérêts et frais réclamés par les familles, soit près de 1,6 million d'euros. Mais "si c'est une déclaration de culpabilité, il y aura des recours", a prévenu Daniel Merchat, l'avocat des fonctionnaires. 

Lors d'une course poursuite entre jeunes et policiers, Sébastien Gaillemin, gardien de la paix affecté à l'époque à la police de proximité, avait vu deux "silhouettes" enjamber un grillage délimitant un cimetière, et pénétrer ainsi dans un petit bois dans lequel, cinq mètres plus loin, un mur interdisait l'accès au site EDF. "S'ils rentrent sur le site EDF, je ne donne pas cher de leur peau", avait-il lâché sur la radio de la police, à l'écoute de laquelle était sa collègue Stéphanie Klein, alors policière stagiaire, accusée elle aussi de ne pas avoir réagi. Les deux fonctionnaires encourent jusqu'à cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

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