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Chat écrasé par un TGV : une manifestation de soutien prévue avant un procès
Début janvier, Georgia et sa fille Melaïna ont vu leur chat Neko se faire écraser par un train de la SNCF. Malgré leur insistance, le personnel n'avait pas voulu les aider à sauver l'animal.
Une femme et sa fille ont vu leur chat écrasé par un TGV près de la gare Montparnasse à Paris, alors qu'elles avaient demandé aux agents d'intervenir. La SNCF dit regretter cette "tragique situation".
Crédit : RTL
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Plus de cinq mois après le drame, leur chagrin n'a pas disparu. Le 2 janvier, Neko, un petit chat de 4 ans qui avait un billet pour un trajet entre les gares de Paris et Bordeaux, s'est échappé de la sacoche dans laquelle il devait voyager. L'animal avait trouvé refuge sous un train, avant de perdre la vie "scié en deux" sur les rails de la gare Montparnasse.
Georgia et sa fille Melaïna, les deux propriétaires de Neko, avaient pourtant prévenu le personnel de la gare, en vain. Aucun contrôleur n'est intervenu pour sauver l'animal, expliquait la mère de famille sur RTL en janvier. Pendant une vingtaine de minutes, les deux avaient tout fait pour tenter d'empêcher le train de démarrer, mais n'ont reçu en retour que "des remarques désobligeantes et des reproches", selon leurs dires.
Depuis, la Fondation 30 Millions d'amis a porté plainte contre la SNCF pour "sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort d’un animal". Le procès doit s'ouvrir lundi 19 juin au tribunal de Paris. En soutien à Georgia et Melaïna, un rassemblement est organisé samedi après-midi à Bordeaux, sur le parvis de la gare, rapporte Le Parisien. La mère avait adressé une lettre à la SNCF, où elle déplorait "l'absence d’empathie, de courtoisie, de considération et, en somme, de réponse de la part de (ses) services".
