Bygmalion : "Je suis sûr que Nicolas Sarkozy porte la vérité", assure Brice Hortefeux

Entendu par les juges d'instruction, mardi 16 février, le président du parti Les Républicains a été mis en examen à l'issue de son audition. C'est ce qu'a annoncé le procureur de la République de Paris, François Molins dans un communiqué alors Brice Hortefeux était persuadé qu'il allait ressortir libre. "Son honnêteté et sa probité personnelle ne sont pas en cause. (...) Je crois à la vérité et je suis sûr que Nicolas Sarkozy la porte", a assuré au micro de RTL l'eurodéputé, l'un des plus proches soutiens de l'intéressé. Le juge d'instruction, qui soupçonne que ses comptes de campagne ont été truqués pour cacher une explosion du plafond légal des dépenses de 22,5 millions d'euros.

Pour appuyer ses dires, l'ancien ministre de l'Intérieur ne manque pas de se référer à Jean-François Copé, lui aussi auditionné par les juges quelques jours plus tôt. L'ancien président de l'UMP, poussé à la démission à cause de ce scandale, a déclaré aux juges que Nicolas Sarkozy n'avait pas eu connaissance du dépassement illégal des dépenses de campagne et des fausses factures payées par le parti à Bygmalion. "Jean François Copé n'affirme à aucun moment que Nicolas Sarkozy était au courant de ce système qui était, semble-t-il, frauduleux. (...) Et ceci pour une bonne raison : parce que c'est la réalité. Il ne connaissait pas la nature de ce système", martèle Brice Hortefeux.

Tout en appelant à "laisser la justice faire son travail", Brice Hortefeux pense que Nicolas Sarkozy sortira renforcé de cette affaire. D'autant qu'il observe actuellement "un mouvement qui va incontestablement dans le bon sens, celui du rassemblement et de l'unité auquel Nicolas Sarkozy se consacre". Une tendance prouvée, selon lui, par le "grand succès en librairie" de l'ouvrage La France pour la vie mais aussi par le vote du texte sur la déchéance de nationalité "comme Nicolas Sarkozy l'avait souhaité".