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Bergerac : une tête de cochon sur le chantier de la future mosquée

Une tête de cochon et du sang animal ont été retrouvés à l'entrée de la future mosquée de Bergerac, en Dordogne, ce lundi 25 mars. Un chantier particulièrement contesté.

La ville de Bergerac, en Dordogne
La ville de Bergerac, en Dordogne
Crédit : Montage / RTL.fr
Claire Gaveau & AFP

Une tête de cochon et du sang animal. Voilà la triste découverte faite par les employés du chantier de la future mosquée de Bergerac, dans le département de la Dordogne, ce lundi 25 mars. "Le ou les auteurs ont badigeonné les murs avec du sang animal et ils ont mis une tête de porc découpée", a indiqué Charles Charollois, vice-procureur à Bergerac, précisant que l'action avait été perpétrée "en quelques minutes".

Les ouvriers y travaillant ont découvert les dégradations à leur arrivée aux alentours de 7h30. Elles ont été commises dans la nuit de dimanche à lundi sur les murs en construction de la mosquée, à l'intérieur et à l'extérieur, a précisé la police, précisant que le chantier était accessible dans ce quartier résidentiel de Bergerac.

"Ce chantier est contesté. Il y a eu des recours administratifs et juridiques pour le mettre en échec, donc il y a plusieurs pistes à vérifier", a développé Charles Charollois. Le préfet de Dordogne, Frédéric Périssat, a "dénoncé et condamné fermement ces actes qui portent atteinte à la liberté de conscience et d'expression des cultes et sont contraires aux principes de la laïcité".

Une plainte déjà déposée

L'Association culturelle des Marocains de la Dordogne, qui finance la mosquée, a porté plainte au commissariat de Bergerac en charge de l'enquête, tout comme va le faire la ville de Bergerac qui a dénoncé dans un communiqué des "agissements minables et odieux".

À écouter aussi

Depuis le début du chantier de la mosquée en février, un autre incident était survenu, sans faire l'objet d'une plainte : des sacs de ciment avaient été retrouvés éventrés devant le chantier. Selon le parquet de Bergerac, de telles actions sur un édifice affecté au culte constituent une "dégradation aggravée", passible de sept ans de prison

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