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Aulnay-sous-Bois : des incidents éclatent après les soupçons de viol par des policiers

Des incidents ont éclaté à Aulnay-sous-Bois, après le placement en garde à vue de quatre policiers visés par des accusations de "viol en réunion".

Un véhicule de la police nationale (Illustration)
Un véhicule de la police nationale (Illustration)
Crédit : ERIC PIERMONT / AFP
Félix Roudaut & AFP

La tension était palpable, samedi 4 février dans la soirée à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Une Voiture a été calcinée et une tentative d'incendie constatée sur un bus de la cité des 3.000 après le placement en garde à vue de quatre policiers visés par des accusations de "viol en réunion" en marge de l'interpellation d'un jeune homme, gravement blessé à coups de matraque jeudi 2 février.

Les incidents ont débuté vers 21 heures dans le quartier de la Rose des Sables où s'est déroulée l'interpellation. Des patrouilles de la Brigade anticriminalité ont été dépêchées dans ce secteur plongé dans le noir, des individus ayant certainement fait sauter les plombs de l'éclairage public. Des groupes de jeunes s'y étaient rassemblés pour protester contre les conditions d'interpellation de la victime.

La victime toujours hospitalisée

L'arrestation d'un jeune footballeur de 22 ans, filmée par la vidéosurveillance de la police municipale, montre notamment un policier "porter un coup de matraque horizontal au niveau des fesses" du jeune homme, après que son "pantalon a glissé tout seul", selon une source proche de l'enquête. La victime a déclaré que l'un des policiers lui aurait introduit sa matraque dans l'anus

Le jeune homme est toujours hospitalisé à l'hôpital Robert Ballanger d'Aulnay. Un médecin a diagnostiqué  "une plaie longitudinale du canal anal" et une "section du muscle sphinctérien", avant de lui prescrire 60 jours d'interruption totale de travail. Une enquête a été ouverte pour "viol en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique", confiée à l'IGPN. Mais au vu de l'avancée de l'enquête, les faits pourraient être requalifiés en "violences en réunion par personnes dépositaires de l'autorité publique", selon une source policière. Les quatre policiers, qui nient les accusations, ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures. 

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