Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Paris ce vendredi 17 juillet, cinq jours après l'arrestation de trois jihadistes présumés. Ils sont soupçonnés "d'association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme", indique le procureur de la République de Paris François Molins. Le parquet requiert également le placement en détention des trois suspects.
Âgés de 17, 19 et 23 ans, ils sont accusés d'avoir préparé une attaque contre un site militaire des Pyrénées-Orientales et d'avoir projeté de décapiter un haut gradé. Durant leur garde à vue, ils ont revendiqué leur affiliation à Daech. Et les premiers éléments de l'enquête font apparaître qu'un jihadiste de l'État islamique a demandé au plus jeune des trois suspects de "frapper" en France, selon le procureur. Cette instruction a été donnée après que le jeune homme s'est retrouvé dans l'impossibilité de partir en Syrie pour y mener le jihad, car repéré par les services de renseignement. Après des échanges avec les deux autres suspects, le choix s'est alors porté sur le sémaphore de Fort Béar, un camp militaire sur les hauteurs de Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) où avait officié le plus âgé des trois, alors marin. Les suspects projetaient de mener l'attaque fin décembre 2015 ou début janvier 2016.
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