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Attaques au marteau : les enquêtes de Chalon-sur-Saône et Dijon regroupées

Ces attaques ont été revendiquées par un commando expliquant vouloir lutter "contre l'islamisation" de la France.

Un officier de police (Illustration)

Crédit : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Félix Roudaut & AFP

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Le parquet souhaite maximiser les moyens d'enquête. Les investigations sur les attaques au marteau commises en septembre à Chalon-sur-Saône et Dijon ont été regroupées par le ministère public, mercredi 8 novembre, quelques jours après avoir été revendiquées par un étrange commando expliquant vouloir lutter "contre l'islamisation" de la France.

Conséquence, le parquet de Dijon s'est dessaisi au profit de celui de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire). Le procureur chalonnais Damien Savarzeix a expliqué qu'il y a "potentiellement un lien" entre les deux dossiers. Son homologue dijonnais, Éric Mathais, a toutefois tenu à préciser que cette décision "ne signifie pas que nous avons progressé dans la discrimination entre les hypothèses d'une revendication opportuniste ou d'une revendication réelle".

Les investigations sont menées par les commissariats de sûreté urbaine et la police judiciaire. Un groupe baptisé "commando de défense du peuple et de la patrie française" a revendiqué par mail auprès des quotidiens régionaux Le Bien public et Le Journal de Saône-et-Loire plusieurs attaques ayant causé des blessures légères.

"Aiguiller les enquêteurs sur une fausse piste"

Il s'agit de deux attaques au marteau commises à Chalon-sur-Saône le 15 septembre, dont une au cri d'"Allah Akbar", trois autres à Dijon le 26 septembre, puis une quatrième dans la même ville le lendemain, mais commise cette fois-ci avec un bocal de verre. Le groupe explique le cri prononcé lors de l'une des agressions en Saône-et-Loire par la nécessité "d'aiguiller les enquêteurs sur une fausse piste".

L'organisation, inconnue jusqu'ici, a aussi demandé mardi 7 novembre la libération de huit "collègues" de la mouvance d’ultra droite arrêtés en octobre et de leur "chef" Logan Alexandre Nisin. En cas de refus, ils ont menacé de frapper le match de première division de football Dijon-Troyes prévu le 18 novembre.

Menaces contre SOS Racisme

Les huit personnes, dont trois mineurs, avaient été mises en examen en octobre à Paris dans l'enquête sur une organisation qui projetait des "actions violentes", mais "aux contours imprécis", contre des politiques ou des mosquées. Ce groupe avait été fondé par Logan Alexandre Nisin, interpellé en juin.

Par mail adressé au Bien public, le "commando" de Dijon a aussi violemment menacé l'association SOS Racisme, qui avait annoncé son intention de saisir le procureur de la République, et déclaré "son admiration pour Anders Behring Breivik", l'auteur d'une tuerie qui a fait 77 morts en Norvège en 2011.

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