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Algérien décédé à Roissy : sa famille parle d'hématomes
Des hématomes sont visibles sur le visage de l'Algérien mort lors de son transfert vers l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, d'où il devait être expulsé vers l'Algérie.
Deux des proches de l'Algérien décédé jeudi lors de son expulsion de France ont déclaré ce dimanche 24 août avoir constaté que son visage portait des traces d'hématomes.
Un de ses cousins, Mahieddine, qui a pu voir le corps d'Abdelhak Goradia, 51 ans, a déclaré : "On a constaté comme des blessures au visage mais on ne pouvait pas voir le reste du corps qui était caché". Son neveu Hocine a ajouté : "Il avait comme un hématome sur le nez, sur le visage".
"Il avait une ou deux traces sur le visage, on ne sait pas à quoi elles sont dues", a déclaré une source proche du dossier.
Les circonstances de sa mort restent floues
Abdelhak Goradia devait être installé dans un avion jeudi soir à Roissy pour être expulsé de France. Il est mort dans des circonstances encore non élucidées à son arrivée à l'aéroport parisien.
Une source policière a d'abord dit vendredi à l'AFP qu'il avait "fait un malaise dans le fourgon" qui le transportait à Roissy et était "décédé d'une crise cardiaque, malgré les secours prodigués". Mais selon les premiers résultats de l'autopsie révélés samedi par le parquet de Bobigny, qui a ouvert une enquête, "la mort a été provoquée par une asphyxie due à une régurgitation gastrique".
Sa famille veut se porter partie civile
Sa famille, qui compte une vingtaine de personnes en France, souhaite se porter partie civile pour connaître les circonstances exactes de sa mort, ont précisé ses proches.
Abdelhak Goradia était arrivé en France en 1996 avec un visa mais était resté sur le sol au delà de sa date de validité, a expliqué son cousin. En 2007, il avait été condamné pour escroquerie et vols et incarcéré. Cet été, à sa sortie de prison, il avait été immédiatement placé en rétention en vue de son expulsion. Il avait fait appel de la décision de l'expulser et s'était opposé à une première tentative d'expulsion, le 16 août, "parce qu'il a un fils de six ans né en France pendant sa détention", a précisé ce proche.
