Deux semaines après l'agression violente de Samara à Montpellier, l'enquête administrative se poursuit dans son collège. Selon les premières conclusions du ministère de l'Éducation nationale, des comptes "fisha", tendance sur les réseaux sociaux, semblent être à l'origine du drame. Samara, 13 ans, avait été rouée de coups à la sortie de son collège.
"Fisha" vient du verlan du verbe "afficher" : des jeunes d'un collège, d'un lycée, créent un compte sur les réseaux, le plus souvent Instagram. Ils se mettent alors à poster, sans son consentement, des photos et des vidéos qui humilient une jeune fille.
Maria, 19 ans, n'a pas vécu ce cyberharcèlement, mais elle l'a constaté dans son lycée : "le principe est vraiment de s'acharner à plusieurs sur la même personne, avec des photos qui ne sont pas forcément à son avantage", explique-t-elle au micro de RTL. "J'ai aussi vu des photos plus intimes, des nudes, circuler. C'est instoppable", déplore-t-elle.
Les comptes "fisha" sont en effet bien souvent difficiles à arrêter. Les victimes n'osent pas en parler alors qu'en plus des images, leur numéro de téléphone, leur établissement ou même parfois leur adresse sont publiés. En somme, tout est fait pour les retrouver.
Ces comptes ont explosé pendant le confinement. Et selon l'enquête de l'Inspection générale de l'Éducation nationale, ils semblent donc à l'origine de l'agression de Samara. Des associations comme "stop fisha" ou l'application 3018 existent pour permettre d'aider les victimes à mettre un terme à ce harcèlement.
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