Delphine Jubillar : l'énigme de Cagnes-les-Mines
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L'endroit fouillé par les enquêteurs à Cagnac-les-Mines.
Crédit : Gabrielle Grécourt / RTL
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Delphine Jubillar : l'énigme de Cagnes-les-Mines
Les collections de l'heure du crime
Découvrir l'émissionL'enquête autour de la disparition de Delphine Jubillar suit son cours. Ce jeudi 18 avril, une soixantaine de gendarmes ont été mobilisés ainsi que huit chiens spécialisés dans la recherche de cadavres, près de Cagnac-les-Mines, dans le cadre d'une opération de ratissage, a appris RTL, confirmant les informations de La Dépêche.
Une bulle de protection a été mise en place afin de veiller à ce que personne ne vienne perturber le travail des enquêteurs sur place. Ces fouilles ont précisément lieu à un endroit ayant déjà fait l'objet de plusieurs fouilles en 2022 et 2023, le lieu-dit "La Soulié", à proximité d'un lac. Selon nos informations, ces fouilles sont désormais terminées.
Pour les enquêteurs, ces fouilles avaient pour objectif de "fermer certaines portes". Il s’agissait notamment de vérifier les propos d’une voyante, qui avait transmis des informations aux juges d’instruction en 2022. Comme le précise La Dépêche, cette voyante avait affirmé avoir eu des "visions" de Delphine Jubillar, "séquestrée dans un vide sanitaire d’un corps de ferme".
L'enquête des deux juges d'instruction, qui avaient ordonné le renvoi de Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn pour "meurtre aggravé", avait été suspendue pendant deux mois après le pourvoir en cassation de ses avocats. Ceux-ci demandaient à la Cour de cassation de revenir sur la décision de la cour d'appel de Toulouse de leur confier un supplément d'information.
Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité. Delphine Jubillar, alors âgée de 33 ans, a disparu de sa maison de Cagnac-les-Mines, près d'Albi, où le couple vivait avec leur fille de 18 mois et leur fils de six ans, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en plein couvre-feu lié à la pandémie de Covid-19.
Six mois après la disparition de son épouse, Cédric Jubillar a été mis en examen, en juin 2021, et aussitôt écroué à l'isolement au centre de détention de Seysses, près de Toulouse. Toutes ses demandes de mise en liberté ont été rejetées par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse, estimant que le dossier comportait des indices graves et concordants contre Cédric Jubillar.
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