Affaire Ghislaine Charlier : le combat de sa famille pour que le dossier soit traité par le pôle cold cases

Grégory, le fils de Ghislaine Charlier, tuée en 1988 alors qu’elle effectuait son jogging, souhaite que le pôle cold cases de Nanterre se saisisse du dossier pour que soit enfin élucidée cette affaire.

Le tribunal de grande instance de Nanterre abrite le pôle cold case

Crédit : MEHDI FEDOUACH / AFP

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Il y a 35 ans, en 1988, la conseillère municipale d’un petit village du département de l’Aisne, Ghislaine Charlier, était tuée alors qu’elle effectuait son jogging. Son fils Grégory témoigne ce vendredi 1er mars sur RTL. Il souhaite que ce dossier soit transféré au sein du pôle cold cases de Nanterre afin d'obtenir des réponses et enfin connaître la vérité.

Créé il y a deux ans, le 22 mars 2022, le pôle cold cases traite actuellement 105 affaires criminelles non élucidées. Ces affaires non résolues sont aujourd'hui suivies et traitées par des magistrats, a déclaré ce 1er mars sur RTL le procureur de la République de Nanterre en charge de ce pôle, Pascal Prache.

Pour Grégory, le transfert du dossier de sa mère au pôle cold cases lui permettrait d'avoir un interlocuteur direct pour connaître l'avancée des recherches. Ce dossier serait alors confié à des unités spécialisées qui ont plus de temps et de ressources pour se pencher sur ces affaires non résolues.

"Il n'y a pas une journée sans qu'on y pense"

Jusqu'à présent, aucun indice concret n'a été découvert quant à la disparition de Ghislaine Charlier. Son meurtre a profondément affecté sa famille et ses proches, qui continuent de chercher des réponses et de garder espoir pour connaître la vérité sur cette affaire.

Grégory, son fils, confie au micro de RTL la difficulté des recherches dans une affaire qui avait été classée sans suite depuis 1995 : "L'affaire date de 1988, donc cela fait déjà 35 ans que les faits se sont déroulés. On a eu beaucoup d'intermédiaires, beaucoup de changements de juge (...) et c'est des choses qui ont fait qu'à chaque fois, on repartait de zéro".

L'incertitude et le manque de réponses pèsent sur la famille de la victime qui souhaite obtenir un jour des réponses concrètes : "Mon père aimerait ne pas partir sans avoir eu de réponses. Il n'y a pas une journée sans qu'on y pense malheureusement. Je sais que pour mon père, cela devient de plus en plus compliqué au vu de son âge avancé".

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