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Élodie Kulik
Crédit : Facebook
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Dix-sept ans après les faits, le procès dans l'affaire Kulik s’ouvre ce mercredi 20 novembre. Willy Bardon seul suspect vivant est jugé pour le meurtre et le viol d'Élodie Kulik en 2002.
Élodie Kulik avait 24 ans. Elle était directrice d'agence bancaire à Péronne (Somme). Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2002, la jeune femme circulait en voiture après avoir dîné dans un restaurant de Saint-Quentin. Elle est victime d’un accident, provoqué par plusieurs agresseurs. Alors qu'elle est en train d'appeler les secours, elle est extraite de sa voiture, placée dans un autre véhicule et amenée à quelques kilomètres de là pour être violée et tuée. Son corps est retrouvé le surlendemain par un agriculteur près d’une piste d’aviation désaffectée : il a été brûlé, mais la combustion n'a pas été complète.
L’enquête va piétiner pendant 10 ans. Mais le père d’Élodie, Jacky Kulik, et les enquêteurs ne lâchent rien.
En 2012, les experts de la gendarmerie réussissent enfin à identifier l’ADN de l’un des agresseurs dans un préservatif retrouvé près du cadavre de la victime. Il s’agit d’un jeune homme, Gregory Wiart, né en 1979 et mort dans un accident de voiture une année et demie après le meurtre.
L’exhumation de son corps a permis de confirmer que la recherche d’ADN familial dans le fichier des empreintes génétiques (son père étant emprisonné pour une affaire d’agression sexuelle sur mineurs), était une technique efficace. À l’époque c’était une première.
Les gendarmes décident alors de placer toutes ses relations de l’époque sur écoute. Le second rebondissement interviendra en 2013. Là encore, il s’agit d’un exploit technique des experts de la gendarmerie qui ont réussi à rendre audibles les voix des agresseurs d’Elodie Kulik. Plusieurs voix d'hommes sont en effet entendues sur l'enregistrement des pompiers.
Le 16 janvier 2013, sept hommes sont placés en garde à vue. Deux jours plus tard, l’un d’entre eux est mis en examen pour enlèvement, séquestration, viol en réunion et meurtre, puis incarcéré. Il s'agit de Willy Bardon, originaire de Montescourt-Lizerolles, le même village que Grégory Wiart.
Il a d’abord reconnu, puis nié, que sa voix était l’une des trois figurant sur l’enregistrement de l’appel aux pompiers lancé par Élodie la nuit du crime. Mais plusieurs de ses proches ont été sans appel : c’est bien sa voix.
Willy Bardon est donc renvoyé devant la cour d'assises de la Somme. Le procès en cour d’assises débute ce 20 novembre et doit durer jusqu’au 6 décembre.
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