Maison, appartement. Au sol, au pied du lit, ou dans la baignoire. Le crime s'invite parfois à domicile, au sein d'un foyer familial ou dans le cocon de sa victime. Un endroit des plus intimes, censé nous apporter sérénité et sécurité.
Dans les annales criminelles, le domicile n'échappe pas à la règle et a bien souvent été le théâtre de meurtres sordides. Des crimes qui, pour la plupart, ont été perpétrés par des personnes qui connaissaient mieux que quiconque leur victime, capables de s'approcher d'elles sans susciter la crainte.
Cette semaine, L'Heure du Crime revient sur cinq de ces affaires criminelles, dans lesquelles des victimes ont été retrouvées mortes, tuées chez elles, dans des circonstances parfois troublantes. À commencer par le meurtre d'Edouard Stern, richissime banquier, retrouvé sans vie au pied de son lit dans une combinaison en latex sadomasochiste.
En 2005, Edouard Stern, banquier et fortune de France, est retrouvé mort à son domicile genevois, dans une combinaison en latex. Les enquêteurs ne mettent pas longtemps avant de découvrir que sa compagne, Cécile Brossard, est l'auteure du meurtre.
Frédéric Guittard, ex-directeur commercial d'une entreprise de rillettes au Mans, est retrouvé mort le 29 juin 2015 dans son appartement, attaché à un radiateur, à demi dévêtu, le corps roué de coups et criblé de trois balles. Une dans le flanc, une autre dans la tempe et une dernière au niveau de la nuque. Entre clubs échangistes, argent, vengeance et piste corse... Qui en voulait à Frédéric ?
Le 24 mai 1995, le corps de Stéphanie Fauviaux est découvert dans la baignoire de son appartement par sa colocataire et deux amis. Les enquêteurs privilégient d'abord la thèse du suicide avant de mettre en avant la piste criminelle.
Le 9 janvier 2010, Catherine Ségalat est retrouvée morte à son domicile en bas de son escalier avant que son beau-fils, Laurent Ségalat, se retrouve accusé de son meurtre.
Le 30 décembre 2016, Caroline Pirson est retrouvée morte dans son studio de Saint-Quentin, rue Boileau. Elle a subi une série de 16 coups d'un objet coupant. En 2022, Gérald Descamps, Saint-Quentinois de 50 ans a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle en appel pour son meurtre.
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