- 40m12s
2 min de lecture
Photo prise le 22 mars 2002 de Kamel Ben Salah (D), accusé des meurtres de deux couples de Néerlandais Arie et Marianne Van Huslt et Johan et Dorothéa Nieuwenhuis dans la nuit du 20 au 21 mai 1999.
Crédit : CRÉDITPASCAL PAVANI / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Dans la nuit du 20 mai 1999, quatre riches Hollandais sont sauvagement tués dans le Gers, dans la ferme qu'ils restauraient. Sur les lieux, la multitude d'indices empêche les enquêteurs d'établir un scénario précis. Seul constat : le meurtrier a dérobé les cartes bancaires des victimes.
Rapidement, un homme se manifeste auprès des gendarmes. Il s'appelle Kamel Ben Salah, un peintre occasionnel sur des chantiers du coin. Il effectuait des travaux dans la bastide familiale des victimes. Il est probablement le dernier individu à avoir vu les Hollandais vivants. Le témoignage de cet homme interpelle notamment par les résultats des analyses ADN effectuées sur la scène du crime.
Dans L'Heure du Crime, François Daoust, ancien directeur de l'IRCGN, revient sur les preuves à son encontre. "Il y a deux rouleaux d'adhésif qui appartiennent d'ailleurs à l'entreprise hollandaise de la famille. Et il y en a qu'un qui va servir à ligoter l'ensemble des personnes. De ces rouleaux, on retrouve deux empreintes digitales, qui sont celles de Kamel Ben Salah."
La tuerie de Montfort : les secrets de la ferme de la Boupillière
00:44:18
Si l'homme nie formellement les faits, ses empreintes, des témoignages et quelques hasards troublants le placent comme principal suspect. Des éléments qui, selon l'avocat du suspect, n'ont pas été véritablement vérifiés par les autorités.
"Ces pistes n'ont jamais été étudiées. Tout était résolu à partir de l'instant où Kamel Ben Salah est venu tout de suite dire qu'il avait travaillé chez les Hollandais et qu'il était peut-être le dernier à les avoir vus vivants. Cette phrase est devenue le sésame de l'accusation qui a permis, bien évidemment, tous les excès qu'on constatera plus tard", regrette Maître Edouard Martial.
Le 4 avril 2002, la cour d'assises condamne Kamel Ben Salah à la perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Persuadé que cette fois, les doutes vont l'emporter, l'homme fait appel. Malgré l'espoir d'être innocenté, l'accusé est condamné à la même peine. Résigné, Kamel Ben Salah s'est levé avant que les jurés ne se retirent. "Je comprends bien la douleur des enfants des familles, mais je suis innocent", a-t-il déclaré une dernière fois.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte