L'enquête ne fait que commencer et deux hommes sont en garde à vue. Vincent Crase, un gendarme réserviste reconverti dans la sécurité privée qui accompagnait Alexandre Benalla a été placé en garde à vue vendredi 20 juillet dans la matinée, des chefs de violences en réunion par personne chargée d’une mission de service publique et usurpation de fonction, selon le parquet de Paris.
Sur des vidéos publiées par Le HuffPost, on voit que Vincent Crase faisait partie de la sécurité du candidat Emmanuel Macron pendant la campagne. Selon Le Monde, il s'agit en effet d'un prestataire du service de sécurité de la campagne. Avec Alexandre Benalla, il avait fondé une Fédération française de la sécurité privée en 2016.
Alexandre Benalla est également en garde à vue depuis le 20 juillet des chefs de violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public, usurpation de fonctions, port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique, complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéo protection.
Ce chargé de mission à l'Élysée a été filmé en train de s'en prendre à des manifestants lors du défilé du 1er mai dernier alors qu'il n'avait pas le droit d'intervenir. Il était seulement censé observer les actions policières pendant l'événement. Il est protégé d'un casque des forces de l'ordre et porte un brassard Police.
L'Élysée aurait, depuis que la vidéo a été dévoilée par Le Monde jeudi 19 juillet, entamé une procédure de licenciement, pourtant au courant des faits depuis deux mois.
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