Le 12 juillet 2013, le train qui reliait Paris et Limoges a déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge, causant la mort de 7 personnes et faisant de nombreux blessés. Des blessures physiques, mais également des traumatismes pour certains des rescapés comme Jean-François.
"Je suis resté une heure dans le train, après l'accident, dans la fumée, les odeurs, avec une personne que je croyais morte sur moi. Ça je ne peux pas l'oublier", explique-t-il à RTL, tenant à saluer au passage "des médecins, des pompiers extraordinaires".
Ce rescapé a repris le travail dès le mois d'août 2013, mais les images le poursuivent. Il a été mis en arrêt maladie, jusqu'à ce qu'il soit convoqué en décembre par des médecins experts mandatés par l'assureur de la SNCF, la société Diot.
J'ai eu le sentiment d'être coupable
Jean-François, rescapé du déraillement de Brétigny
Mais l'entretien s'est très mal déroulé . "Ça a duré 3 heures, se rappelle la victime. ils ont voulu comprendre l'accident, mais aussi ma personnalité. ils sont revenus jusqu'à ma petite enfance, raconte Jean-François. Cela a eu des conséquences désastreuses, j'ai eu le sentiment d'être coupable. Je suis resté en pleurs pendant des jours", confie le rescapé.
Contacté par RTL, l'assureur Diot n'a pas fait de commentaire à ce jour.
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