Dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 janvier, les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé les Houthis au Yémen, après les attaques commises depuis des semaines par ces rebelles soutenus par l'Iran contre le trafic maritime en mer Rouge, en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza où la guerre fait rage entre Israël et le Hamas.
Vendredi, le général Douglas Sims, de l'État-major américain, a parlé de 30 sites ciblés, avec un total de plus de 150 frappes. Des frappes qui ont relancé les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "appelle toutes les parties concernées à éviter une escalade de la situation dans l'intérêt de la paix et de la stabilité en mer Rouge et dans l'ensemble de la région", a déclaré le porte-parole d'Antonio Guterres, Stéphane Dujarric, durant un point presse.
"Nous assistons à un cycle de violence qui risque d'avoir de graves répercussions sur la sécurité politique, l'économie, et l'aide humanitaire au Yémen et dans la région", a ensuite mis en garde le sous-secrétaire général en charge des affaires politiques pour l'Asie devant le Conseil de sécurité, Khaled Khiari.
"Ces développement en mer Rouge et le risque d'exacerbation des tensions régionales sont alarmants", a-t-il ajouté, au début d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité, à la demande de la Russie.
Lors du Conseil de sécurité, la Russie a fustigé une "agression flagrante" ainsi qu'"une frappe massive" sur "le territoire du Yémen". "Je ne parle pas d'une attaque contre un groupe à l'intérieur du pays, mais d'une attaque contre la population du pays dans son ensemble", a déploré le représentant russe au Conseil de sécurité, Vassili Nebenzia, dénonçant l'utilisation d'"avions", "navires de guerre" et "sous-marins".
L'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a de son côté prévenu qu'aucun navire n'était à l'abri de la menace que les rebelles Houthis font peser sur la navigation en mer Rouge.
"Que votre navire batte pavillon américain ou celui d'une autre nation, que vous ayez voté pour la résolution de cette semaine ou que vous soyez abstenu...tous nos navires sont vulnérables", a-t-elle déclaré, en référence à la résolution adoptée mercredi 10 janvier par le Conseil de sécurité exigeant l'arrêt "immédiat" des attaques des Houthis. La Russie s'était abstenue.
"Sans le soutien de l'Iran, qui viole ses obligations, les Houthis auraient dû mal à tenir et à frapper efficacement les navires commerciaux qui empruntent les voies maritimes de la Mer rouge", a complété l'ambassadrice américaine.
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