Le sort de Julian Assange pourrait profondément changer dans les heures qui viennent. Un groupe de travail de l'Organisation des Nations Unies doit rendre un avis sur le cas de l'Australien vendredi 5 février. Il est accusé de viol et agressions sexuelles commis en Suède en 2010, mais refuse de se rendre dans le pays scandinave. Assange craint d'être extradé vers les États-Unis où il pourrait se voir reprocher la publication par WikiLeaks en 2010 de 500 000 documents classés secret défense sur l'Irak et l'Afghanistan et 250 000 communications diplomatiques.
Malgré ce risque, le fondateur de Wikileaks a annoncé ce jeudi 4 février dans un communiqué qu'il se rendra aux autorités britanniques en cas d'arbitrage défavorable de l'ONU sur son cas. "Si l'ONU annonce demain que j'ai perdu mon affaire, je sortirai de l'ambassade vendredi à midi pour être arrêté par la police britannique", a déclaré Julian Assange qui vit dans l'ambassade d'Équateur à Londres depuis 2010. Quito le soutient et a même refusé le 21 janvier dernier de laisser un procureur suédois l'auditionner dans l'enquête pour viol. Les accusations d'agressions sexuelles ont été levées puisqu’il y a prescription sur ces faits depuis août 2015.
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