La situation est extrêmement tendue à l’extrémité sud-ouest des États-Unis, près du Pacifique, en Californie. C’est là d’ailleurs que Donald Trump a fait ériger des prototypes du mur qu’il a promis de bâtir mais qu’il n’arrive pas à faire financer par le Congrès depuis deux ans.
Côté américain, à quelques kilomètres, vous avez San Diego et côté mexicain, la grande ville de Tijuana. Le poste-frontière, très fréquenté, a été complètement fermé par les États-Unis pendant plusieurs heures après des scènes de chaos dimanche 25 novembre.
Les forces de l’ordre mexicaines ont été débordées par quelques centaines de migrants d’Amérique centrale qui sont rentrés de force dans le no man’s land qui sépare les deux pays, près du Pacifique. On les a vus courir, les images sont très impressionnantes, certains étaient avec des enfants. Quelques-uns ont profité de la confusion pour tenter de franchir les clôtures surmontées de barbelés, qui délimitent la frontière. C’est à ce moment-là que des agents américains ont fait usage de gaz lacrymogènes. Leurs hélicoptères survolaient la zone.
Ce sont les agents de la police aux frontières, mais Donald Trump a envoyé plusieurs milliers de soldats en renfort, en soutien, à l’arrière. Cette intervention militaire fait polémique dans le pays et des tensions ont éclaté, au sein de l’équipe Trump, notamment avec son directeur de cabinet et la ministre en charge de l’immigration. Ils se sont opposés au président qui voudrait autoriser ces militaires à tirer. Eux répondent que ce serait inconstitutionnel.
Plusieurs milliers de migrants sont arrivés ces dernières semaines à la frontière, côté sud, souvent venus d’Amérique centrale. Certains étaient dans la caravane dont Donald Trump avait fait son principal sujet de la campagne des élections de mi-mandat. Ces migrants protestent contre la situation d’attente dans laquelle ils se trouvent. L’administration Trump leur répète "ne franchissez pas illégalement la frontière, si vous voulez demander l’asile, venez vous présenter aux postes-frontières, or les services ne traitent qu’une centaine de demandes par jour.
Donald Trump tente de négocier avec le Mexique un accord pour que les migrants qui demanderaient l’asile restent côté mexicain. C’est pour cela que les migrants pensent qu’il faut aller vite. Par ailleurs, Donald Trump menace Mexico d’empêcher tout passage à la frontière si l’armée mexicaine ne retient pas ces migrants. Or, vous avez côté mexicain beaucoup d’usines qui travaillent pour le marché américain.
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